Portrait d’artiste – Salon d’Automne – Paris

INTERVENANT.- Qu’est-ce qui vous inspire ?

AMIMONO.- Tout ce que je vois : le monde, vous ! C’est une fusion de tous les éléments qui viennent à moi. L’inspiration vient d’elle-même. Nous sommes comme cela.

L’inspiration est toujours là, c’est le moteur de tout cet ensemble. Je m’aperçois que les peuples sont les liens communs de cette inspiration. C’est la même chose.

Quand on prend un personnage sans visage, comme je fais, qu’il soit Japonais, Allemand, Français, d’un pays du continent africain ou à l’autre bout du monde : c’est la même chose. C’est la façon dont on les présente. D’une façon ou d’un autre, tout le monde vit ces scènes. C’est cela qui est intéressant. L’inspiration est multiple !

INTERVENANT.- Que voulez-vous exprimer à travers cette œuvre ?

AMIMONO.- On s’est tous assis au bord de l’eau ou quelque part. En faisant appel à la mémoire, les individus viennent automatiquement et inconsciemment se replacer dans la scène. Ils font partie du jeu.

Tout le monde est assis, détendu, en prenant le temps. Finalement, c’est un contre-pied de notre époque.

À travers cette légèreté, entre la peinture et la sculpture, l’ombre donne une autre dimension. L’esprit devient de plus en plus curieux. Les individus, curieux, sont attirés par cela.

INTERVENANT.- Que vous a appris cette œuvre ?

AMIMONO.- Que pouvons-nous faire de plus ? Il faut continuer ! Continuer, c’est progresser, rechercher à donner davantage d’émotions et retranscrire l’émotion au public. C’est une continuelle recherche, donner du plaisir, de l’émotion et, surtout, se faire plaisir !

INTERVENANT.- Qu’aimez-vous dans la création ?

AMIMONO.- On essaie de canaliser toute cette fusion débordante qui est autour de nous pour en ressortir quelque chose de bien. La création est une étape et encore une autre : on progresse. Cela est toujours présent. Quand on finit quelque chose, on le présente puis on a le retour du public. Cela donne aussi l’envie de continuer. C’est créer, montrer, démontrer, avoir du bonheur, le donner et le transmettre. On continue, c’est un chemin : c’est le chemin de la vie.

 

Mise en image par Mathieu Aimard
Une réalisation de Pascal Moret
© Salon d’Automne / La Belle Société Production 2019 – tous droits réservés

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