Une œuvre faite pour le Grand Palais, première expo pour cette œuvre et a trouvé de suite sa place dans l’appartement d’un acquéreur… La belle vie d’une œuvre, au départ cela n’a été qu’une photo prise à l’arrache rue Soufflot, le sujet était trop beau !
Photographe à mes heures perdues, me voilà entre deux vols. J’ai une dizaine d’heures devant moi et je décide de profiter de ce timing pour capturer des instants uniques dans Paris. Je m’appelle Amimono, artiste de l’instant. Je photographie, peint et sculpte des fragments de vie.
Mon appareil à la main, je prend la direction du Palais du Luxembourg. Le temps est clément, j’imagine déjà les couleurs se mélanger une à une sur mes photos. Je m’avance dans la rue Soufflot, cette rue qui mène tout droit au Palais du Luxembourg. Je sors mon appareil et commence à photographier, le paysage, la route, le Palais. C’est une vraie rue parisienne, très animée avec ses cafés qui l’enclavent.
Ce sont d’ailleurs les cafés qui m’attirent et l’animation qu’il y a autour. Je capte les regards, les sourires, les cafés sur les tables. Les serveurs qui enchaînent les aller-retours ont une belle énergie, ils me la transmette. Je décide de me poser un peu au loin, cette scène est fantastique ! La vraie vie c’est ça : prendre le temps de vivre et de partager un bon café, de sourire au voisin que l’on ne connait pas, et qui nous rend ce sourire. Je vois les personnes aux terrasses qui se ressourcent, savourent cet instant, et moi qui en fait tout autant.
Le soleil donne sur la rue, les personnes attablées ont toutes leurs lunettes de soleil. Chacune semble absorber les rayons. Ne dit on pas que le soleil revigore les corps, je dirai qu’il régénère aussi l’esprit.
Cette image est magique, je la capture. Elle me parle tant, je sens les hommes et les femmes à ce café apaisés, heureux d’être là, de se poser un instant et de profiter de l’instant présent.
Dans ma tête se profile ce futur tableau, les fils de cuivre prennent un à un leur place, je le vois se dessiner et se construire dans mon esprit. Cette image capturée est désormais, je le sais, ce tableau que vous admirez.
Texte de : Aurélie
