Les deux roues

Sculpture murale (filaire)

Les deux roues

Sculpture murale (filaire)
Descriptif
Technique
Technique : Sculpture murale sur fond toile ou bois
Format :
50 H x 50 L cm
Information :
Pièce unique.
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Histoire de deux roues.

Depuis l’invention de la roue, beaucoup de choses tournent autour d’elle, avec elle, grâce à elle, pour elle.

Le monde a avancé plus vite, plus loin, plus haut. Elle a aidé, soulagé souvent, mais aussi a fait mal aux labeurs des chevaux, des bœufs, de toutes sortes d’animaux, même le monde des hommes en a souffert. Elle a porté multitudes civilisations vers de nouvelles contrées, de nouvelles découvertes, malheureusement aussi sur plusieurs champs de batailles.

Elle est devenue au fil du temps une aide précieuse pour des inventions de différentes applications « dites modernes » en son époque, pour la progression de l’homme vers sa propre conquête ou défaite. Elle a su faire tourner une trotteuse, pour enfin arriver à maîtriser, comptabiliser le temps, celui même qui a banalisé son existence dans sa course pratiquement perpétuelle.

Et puis un jour, l’homme a voulu l’enfourcher comme un cheval, la dompter, la garder jalousement pour soi. Jouant au docteur Frankenstein, il décida d’assembler deux roues, deux sœurs jumelles, ou presque. L’une avait deux pédales disposées de chaque côté en son centre sur un axe, le tout fixé sur une fourche verticale, pivotant horizontalement à l’aide d’un manche positionné en haut à son autre extrémité. Tout ce premier assemblage était relié à une des extrémités sur un cadre, trôné celui-ci par un siège. A l’autre extrémité de tout cela se trouvait l’autre roue, la petite sœur.

Le tout construit, ajusté, il ne restait plus qu’à l’apprivoiser. Assis dessus comme un équilibriste sur une corde, il chercha le juste équilibre. Avec des efforts sans faillir après plusieurs tentatives, plusieurs chutes, il trouva, réalisa l’harmonie entre lui et sa machine, pour ne finir à n’en faire qu’un. Ils sont arrivés à être ensemble en apesanteur à fleur de peau, à fleur du sol. « Un nouvel animal mécanique de compagnie » était né : le vélo !

Depuis ce temps où ce nouvel animal était pris dans ses débuts pour un amusement, le délire d’un inventeur fût vite mis au rang majeur du quotidien de l’homme. Il y a eu l’évolution de l’homme, après cela a été le tour de l’évolution du vélo ! Il passa par toutes les formes, avec trois roues, puis quatre, deux selles, trois …et motorisés dans tous les sens. Ses transformations étaient sans limites, sans parler de toutes les excentricités de coloration et d’habillement, une explosion d’imagination ! Depuis sa naissance, de mémoire d’hommes, la recherche d’équilibre de performances jamais ne s’arrêtera entre la machine et l’humain.

Pour donner une chute optimiste à cette histoire, aujourd’hui, chacun peut avoir son animal mécanique de compagnie. Notre bon vélo est et sera utilisé pour le travail, pour le loisir, pour le sport, pour la famille, ou juste pour le plaisir. Il fera le bonheur (ou le malheur pour la réparation d’un pneu ou d’un frein) pour qui en possédera un. Mais surtout, faute de pétrole ou d’autres énergies polluantes, il restera un bon intermédiaire pour continuer à circuler sur notre planète entre tous les peuples. Avec toujours le même équilibre, il apportera la même sensation de liberté, pour faire le plein d’oxygène, à fleur de peau, en apesanteur avec notre vélo, juste à fleur sur notre terre.

Je dis tout cela, mais ce n’est pas moi qui est inventé la roue !

Pour mon ami Ludo.

Texte de : Amimono